Une évasion de deux jours en tête-à-tête en Touraine me donne l'occasion de vous présenter mon premier tricot : un châle Cocoon Aniline, tout doux, tout chaud, et fort apprécié dans les courants d'air royaux...
Oui, je couds depuis que je suis toute petite. Non, je n'avais jamais tricoté.
Ma mère n'a jamais réussi à m'apprendre "mais enfin comment tu tiens tes aiguilles?" et je m'entends encore dire il y a quelques semaines "le tricot, pas pour moi, merci"... "Compter les mailles, impossible", "déjà pas le temps pour tous mes projets couture"...
Cette lacune dans mon profil créatif, la pointe de jalousie ressentie lors de chaque réunion d'addicts (La plupart des Fil'Addicts sont aussi bien knitting- que sewing-addicts, en plus de leur boulot...), et l'appel irrésistible de tous ces écheveaux de douceur multicolore pendant les ateliers couture dans la boutique Aniline, ont été autant d'arguments pour m'y mettre.
Mais c'est lorsque Annick (d'Aniline) m'a mis dans les mains deux aiguilles de bambou (n°9) et une pelote toute douce (Debbie Bliss, Paloma, laine et alpaga, et Angel, mohair et soie), et m'a accompagnée patiemment rang après rang, que j'ai compris le plaisir du geste, l'aiguille qui danse entre les mailles. Pas le premier soir, non (comment ça ça détend??? Ben moi ça me stresse !!). Mais soir après soir, quand tout se met en place, au point que maintenant que j'ai terminé, le geste me manque... Zut, une addiction de plus !!
Me voilà donc parée de cette merveille de douceur, agrémentée de 3 pompons (Aniline), sauvés de justesse des griffes de mon fils qui les avait déjà adoptés comme doudous...
J'en profite pour vous montrer également ma deuxième version de gilet col châle Made in Me Couture (la première ici), dans un beau jacquard de jersey gris Aniline. Version intégralement copiée (j'assume !) sur celle de Sandrine, alias Makemefil, une jeune addict blogueuse clermontoise (tricot et couture, la totale) dont j'aime beaucoup le style.
Prête donc pour ce début d'automne mi-figue mi-raisin, qui tantôt nous pique de brises glaciales, tantôt nous réconforte de rayons dorés. Tout à fait à l'image de ces deux jours en Touraine.
Le froid humide et pénétrant dans les grandes allées majestueuses et les escaliers à double volée de Chambord,
le potager ensoleillé et les arbres centenaires du Clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci,
La rosée matinale dans le parc de l'étrange cité de Richelieu, amputée de son chateau,
Le jardin Renaissance du château de Villandry : amour tendre, passion, et trahison.
Les reflets sur le Cher de Chenonceau, au jour déclinant, et le faste de ses cuisines...
Merci à mon cher et tendre, qui s'est plié à mes exigences de blogueuse le temps d'une séance photo dans le jardin de Léonardo... et merci à Annick pour cette nouvelle addiction !
Mais le résultat est super !!!!!!
joli reportage sur la Touraine ...les souvenirs reviennent !!!!!
Oma 😉😸🏰👑📖